Pray and spray : résilience eucharistique face au coronavirus !

Stjoweb

L'Eucharistie source et sommet... et résistance face au virus
Face au virus, l'esprit de résistance et de solidarité s'organise. Plutôt que de supprimer les messes, les multiplier comme intercession et offrande et supplication, sans pour autant multiplier la contagion : comment faire ? 
Certains diocèses ont choisi de multiplier les horaires du dimanche avec moins d'assistance, et bien sûr, plus de ferveur. C'est une première forme de multiplication qui va dans le bon sens!
Mais les gouvernements les ont interdites : alors multipliez les actes de résilience eucharistique : communion spirituelle, heure solitaire de prière dans une église si elle est ouverte, adoration devant le tabernacle, lecture de la messe à la maison, mais tout tourner vers l'Eucharistie!
 

Pray and spray!
Pray and spray : résilience eucharistique face au coronavirus !
Précaution et ferveur peuvent aller de pair. Ainsi, on voit se multiplier la ferveur : prières pour éloigner les calamités, et lingettes pour se laver les mains avec un spray : pray and spray, si j'ose dire ! Cela n'est peut-être pas habituel dans la liturgie, mais le prêtre peut utiliser une lingette entre chaque communion qu'il donne. Il suffit qu'un enfant de choeur les lui donne. Oui, mais alors, le temps de la communion va être doublé ? Le prêtre prend la lingette que lui tend l'enfant de choeur, se nettoie les mains, donne la communion, et recommence entre chaque personne. Tant mieux, multiplions le temps de ferveur et de communion ! Sommes-nous devenus si mécaniques et mécanisés que rien ne pourrait être adapté aux circonstances ?
Et si vraiment les messes publiques ne sont plus possibles, soutenir nos prêtres qui vont célébrer en union de prière avec tous leurs paroissiens, et seront seuls sur le front de l'offrande eucharistique : ils sont donc les résistants en première ligne! Ils diront la messe sans nous MAIS nous pouvons communier : voici comment et pourquoi :
En vertu du canon 918, la " juste cause" de communion ne peut être refusée à aucun fidèle qui est venu, et respecte les consignes de sécurité sanitaires. Il s'agit de la possibilité de communier en dehors de la messe. La juste cause est la dévotion quotidienne à l'Eucharistie. Elle s'applique en voyage, période de guerre, de calamité, donc d'épidémie.
Appliquée à la situation sanitaire, elle implique d'avoir des lingettes pour se désinfecter les mains, de respecter la distance barrière dans avec les autres fidèles, de communier en individuel hors rassemblement et de loger près du lieu de communion pour éviter un voyage conséquent. Le lieu de communion peut être considéré comme un lieu essentiel au même titre que la nourriture, le bureau de vote, la banque, etc. Il est bien plus essentiel à d'autres titres.
 

Résistance contagieuse
Si le coronavirus était un esprit mauvais, il voudrait empêcher toute messe. Si nous avons perdu le sens de QUI est dans l'Eucharistie, la messe qui sauve le monde mourrait du virus ? Non, car nous résistons. Les Italiens chantent à leur balcon dans leur confinement, et on a vu un prêtre génial faire une procession du Saint Sacrement dans les rues : il ne contamine personne et multiplie espérance, ferveur, adoration... et donc cela fait du bien. On peut bénir à bien plus d'un mètre de distance ! Multiplions les bénédictions ! Provoquons la contagion de la résistance et de l'adoration eucharistique.

Résilience eucharistique
Et dans d'autres pays habitués aux messes " domestiques" en petit comité ou à la maison, pour des raisons de persécutions, les messes se multiplient au sein même du confinement. Voilà de la résilience eucharistique ! Peut-être la messe est-elle un anti-virus : celui de recourir au Créateur qui peut guérir sa création. C'est tout-à-fait compatible avec les consignes sanitaires.

Tarcisius moderne avec masque et gants
Tarcisius est mort aux premiers siècles de l'Eglise de Rome persécutée pour apporter la communion. Ici, le covid 19 n'est pas une persécution, mais une épreuve et un fléau. Des Tarcisius modernes se lèvent déjà pour apporter la communion dans les immeubles confinés, le temps aussi d'une adoration et d'un réconfort. S'ils respectent les gestes barrières et portent masque et gants, ils font tomber la barrière de l'isolement. 

Et si vraiment tout le pays est confiné sans sortir de chez soi : rien ne peut empêcher la prière et la communion spirituelle tandis que les prêtres continueront de dire la messe, en notre absence physique mais présence spirituelle.


Bref, la résistance s'organise, et l'Eucharistie est en son centre!

Anne C