Baiser de Judas médiatique à l'orée de la Semaine Sainte...Benoît, François, et la Croix.
Stjoweb
La dialectique des médias aura beau faire, elle ne pourra les séparer!
Timing du baiser de Judas : mardi saint.
Dialectique du Vendredi Saint
Puis, après les accusations, les Apôtres qui fuient en Vatileaks perpétuels, les voyeurs qui s'agglutinent sur le Golgotha virtuel...on cherchera à opposer Benoît et François- la dialectique qui imprègnent tous les médias même chrétiens-, on jettera l'opprobre, le doute, la division. Et Benoît, tel saint Jean vieilli d'apparence mais toujours debout et déjà éternellement jeune, restera au pied de la Croix. Quant à François, son patron à lui était un stigmatisé. Alors, il sera stigmatisé aussi. Il l'est déjà, voyez les calomnies invraisemblables sur ses liens avec la dictature...ces médias-là, il les connaît depuis bien longtemps...pas de naïveté en notre nouveau pape. Pas plus qu'en Benoît!
Résurretion hors médias
Alors les Apôtres reviendront, immédiatement, et hors médias...Marie les accueillera. Pierre sera toujours là. Le Christ enverra son Esprit. Et ceux qui auront cru seront sauvés.
Loin des caméras!
Josefa Petersky
Le vrai MESSAGE! Extrait du sermon de la Messe des Rameaux, pape François -citant Benoît!
"Pourquoi Jésus entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux : comment Jésus entre-t-il à Jérusalem ? La foule l'acclame comme Roi. Et lui ne s'oppose pas, il ne la fait pas taire (cf. Lc 19, 39-40). Mais quel type de Roi est Jésus ? Regardons-le : il monte un petit âne, il n'a pas une cour qui le suit, il n'est pas entouré d'une armée symbole de force. Ceux qui l'accompagnent ce sont des gens humbles, simples, qui ont la capacité de voir en Jésus quelque chose de plus ; qui ont le sens de la foi, qui dit : C'est le Sauveur. Jésus n'entre pas dans la Ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine ; il entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l'annonce Isaïe dans la première Lecture (cf. Is 50, 6) ; il entre pour recevoir une couronne d'épines, un bâton, un manteau de pourpre, sa royauté sera objet de dérision ; il entre pour monter au Calvaire chargé d'un bois. Et alors voici la deuxième parole : Croix. Jésus entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c'est justement ici que resplendit son être de Roi selon Dieu : son trône royal est le bois de la Croix ! Je pense à ce que Benoît XVI disait aux Cardinaux : vous êtes des princes, mais d'un Roi crucifié. Le bois de la croix est le trône de Jésus. Jésus prend sur lui… Pourquoi la Croix. Parce Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l'amour de Dieu. Regardons autour de nous : combien de blessures le mal inflige-t-il à l'humanité ! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent celui qui est plus faible, soif d'argent, que personne ne peut emporter avec soi, on doit le laisser. Ma grand-mère nous disait à nous enfants : le linceul n'a pas de poches. Amour de l'argent, pouvoir, corruption, divisions, crimes contre la vie humaine et contre la création ! Et aussi – chacun de nous le sait et le reconnaît – nos péchés personnels : les manques d'amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Et sur la croix Jésus sent tout le poids du mal et avec la force de l'amour de Dieu le vainc, le défait dans sa résurrection. C'est le bien que Jésus fait à nous tous sur le trône de la Croix. La croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joie d'être sauvés et de faire un tout petit peu ce qu'il a fait le jour de sa mort !"